Menaces d'attentat dans des lycées: la région Provence-Alpes-Côte d'Azur porte plainte

"La région réclame des sanctions". Après les nombreux messages de menaces d'attentat reçues par plusieurs établissements scolaires en Provence-Alpes-Côte d'Azur dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mars, la région a annoncé un dépôt de plainte.

C'est son président, Renaud Muselier, qui l'a évoqué dans un post sur le réseau social X ce mardi matin.

"Face à ces menaces au contenu islamiste et terroriste (...) La région dépose plainte et réclame des sanctions exemplaires !", a-t-il indiqué.

Des Alpes-Maritimes aux Bouches-du-Rhône

Ces messages de menaces concernent tous les départements de la région Sud. Dans les Alpes-Maritimes, 16 lycées ont été la cible de menaces d'attentat ce lundi 25 mars dans la soirée.

Les lycées Thierry Maulnier, Les Eucalyptus et Massena de Nice, ainsi que le lycée Auguste Renoir de Cagnes-sur-Mer et le lycée Tocqueville de Grasse, en ont notamment été la cible.

Dans le Var, au moins 11 lycées sont concernés. Les lycées Beaussier et Langevin de La Seyne-sur-Mer ainsi que le lycée Janetti de Saint-Maximin ont été visés.

Plusieurs établissements des Bouches-du-Rhône ont aussi reçu des messages similaires. C'est le cas du lycée Montgrand et du Lycée Saint-Exupéry à Marseille.

Enfin, les Alpes du Sud sont elles aussi concernées. Les internats des lycées Paul Arène à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) et Alexandra David-Néel ont été évacués ce mardi matin.

Des levées de doutes effectuées

Avec la recrudescence de ces messages, reçus via les ENT comme Pronote ou Atrium, les autorités doivent mener des levées de doutes ce mardi matin avant d'accueillir les élèves.

Dans son post sur X, Renaud Muselier a d'ailleurs indiqué "qu'aucun lycée ne sera ouvert sans levée de doutes".

Dans le Var, la police a accentué ses patrouilles autour des établissements concernés. Même cas de figure du côté des établissements des Alpes-Maritimes ou des Bouches-du-Rhône.

En France, les messages de menaces d'attentat affluent depuis plusieurs jours sur les espaces éducatifs. Ils interviennent dans un contexte de menace terroriste important. Dimanche soir et lundi matin, ce sont 122 établissements scolaires des Hauts-de-France qui ont été la cible de menaces similaires.