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Marseille: dans le quartier des Goudes, le stationnement anarchique rend "infernal" le quotidien des riverains

Les riverains des Goudes expriment leur exaspération face au stationnement anarchique dans leur quartier. Alors que la situation pourrait s'empirer lors des JO, une pétition a été mise en ligne.

Si la question du stationnement est souvent problématique à Marseille, elle est d'autant plus prégnante aux Goudes. Au sein des rues étroites de ce quartier du 8e arrondissement, les véhicules stationnés sur des emplacements interdits, en double file ou en empiétant sur la chaussée sont légion.

Une situation qui exaspère les riverains, à l'image de Marie-Hélène. "C'est infernal hiver et été, mais l'été n'en parlons même pas. J'habite un peu à l'écart, à l'entrée des Goudes, mais les gens se garent devant vos maisons, vous ne pouvez plus ni sortir ni rentrer", se plaint-elle.

Une analyse partagée par Francesco, habitant du quartier. "Il y a toujours eu un problème de stationnement: dès qu'il commence à faire beau, les gens affluent. Il y a les résidents, ceux qui viennent en vacances, l'arrivée de gens pour les randonnées... Et donc ça ne fait qu'accélérer le problème", détaille-t-il.

Une pétition mise en ligne

Le collectif Les amis des Goudes a donc prit l'initiative de lancer une pétition, "STOP aux mises en danger des habitants et visiteurs des Goudes", qui recueille plus de 275 signatures. Les riverains réclament notamment "la sécurisation du noyau villageois, des stationnements pour les habitants, des solutions d’accès pour les visiteurs".

Les commerçants se plaignent aussi des incivilités commises au sein du quartier.

"Des plus ou moins jeunes, qui boivent des bières, mangent au Mcdo, qui se gazent, qui font n'importe quoi... Quand on revient entre 9h et 11h du matin, c'est tout pollué" s'agace Benjamin Mathieu, chef de l'Esplaï des Goudes.

Olivia Fortin, maire des 6 et 8e arrondissements, assure "comprendre tout à fait les inquiétudes des habitants". Souhaitant la mise en place de "mesures concrètes et d'apaisement", elle précise avoir "sollicité la métropole et la RTM" dès son élection et suivre avec attention la situation "depuis plusieurs mois".

Les riverains redoutent l'arrivée des JO, qui pourraient causer un engorgement supplémentaire.

Lola Baille avec Mathias Fleury